Saturday, December 22, 2007

- TILT festival 2008 - trip to the moon !

Concert + videos projection
En ouverture du Tilt festival
moonpix recorder en images
le 07/02
bar el mediator
Perpignan
La lune et le centre du monde
ou?
Comment?
> iCi <
See you soon

Tuesday, November 06, 2007

<> New clip <>

From Benicassim festival 2007
Enjoy!

X - L'histoire de Victoria Hamilton - X


Nous venions de franchir sous un matin d’hydroxizine la frontière hispanique dans un état d’abrutissement proche de la mort, notre organisme brassant tant bien que mal le surplus de toxines de la veille, de quoi flinguer simultanément tous les taureaux d’Espagne.
Une odyssée d’un genre nouveau pour l’espèce humaine dégénérée que nous sommes censés représenter venait de commencer. Auparavant, elle nécessita l’oubli de nos univers désolés et l’emprisonnement de terrifiants monstres païens dans un coffre de granit noir.
Nous roulions donc à bord d’une camionnette de location fraîchement emboutie. -J- en bon capitaine conduisait ses 2 globes oculaires hyperhémies cachés derrières une paire de lunettes jaune fluo tordue de marque Fluffy (trouvée sur un aire d’autoroute à la classique pause défonce…). A l’arrière –C- hurlait régulièrement pour qu’on la laisse descendre. Sur l’autoradio cassette tournait la version « reverse » d’une compilation absolument terrifiante de Juliette Greco que personne n’osait arrêter. En fin de journée, notre escale Barcelonaise s’étant soldée par des courses en règles à la Plaça Reial et au Barrio Chino et l’on oublia de confirmer notre réservation à l’auberge de jeunesse…. A 2 h du mat nous étions défoncés types hyperactifs psychotiques avec la classieuse idée de reprendre l’autoroute A7 à bord de notre fabuleux vaisseau direction le néant.
Nous arrivâmes finalement encore plus raide à l’aube au festival de Benicassim, frais comme des cadavres mort 3 fois mais jamais réssucités. Choisissez n’importe quelle année de 1999 à 2007, on y était et le trajet se répète à chaque fois à l’identique.Commençait alors 7 jours d’insurpassable laminage de neurones ainsi que le pourquoi du comment de Victoria Hamilton…
Tout les jours en allant à la corvée red bull, vodka, superette, clope, après avoir traversé le désert de palmes, nous passions devant un avis de recherche laissé par des festivaliers franchement cramés de la tronche concernant l’une de leur concitoyenne (et festivalière) visiblement Péruvienne ou Yougoslave prénommée Victoria Hamilton… Des propositions de rendez-vous absolument intenables pour des gens normalement constitués (avec quelques fautes de goût concernant le choix de concerts comme peaches…) s’accumulaient et étaient renouvelés et proposés chaque jour avec une régularité aussi incroyable que notre capacité à aller faire les courses… La gueule retournée.
La mystérieuse demoiselle devint pour nous un grand sujet de conversation entre 2 instants de semi conscience.… Pendant tout ce temps -G- et –J- se disputaient violemment au sujet du Trio In E Flat Violin, Cello And Piano Op. 100, D.929 - Andante Con Moto de Schubert dont le titre original n’est autre que la jeune fille et la mort. En gros : de banales histoires de zicos complètement farcis sous un soleil de napalm et privés de sommeil depuis 1000ans.
Après quelques jours de cette cadence infernale, les amarres de nos derniers neurones ayant sauté, le parallèle avec l'histoire de Miss Victoria devint évident. Victoria Hamilton est morte brûlée après s’être paumée dans le désert de palmes.-C- hurla quand nous lui expliquâmes le sort de cette jeune fille.
Nous entreprîmes quelques recherches mais trop laminés, nous avons du abandonner au bout de quelques minutes…
Le festival s’acheva dans l’horreur la plus inconcevable… Nous pleurions à chaque concerts et les stocks de « Downers » commençait à chuter…
Le séjour touchait à sa fin.
A notre retour la première répète tourna au drame entre hurlement de damnés, contorsions possédés sur le sol ou démentes sur l’avenir du groupe. On se devait d’expliquer l’histoire de la fille à notre manager soucieux de notre santé. Cela attira l’attention de sa femme qui (en adepte de l’occulte) nous proposa une véritable séance de spiritisme. En réalité nous apprîmes bien plus tard qu’il devait s’agir d’un truc plus grave type exorcisme du groupe, mais on se demande encore si ils ne se sont pas foutus de notre gueule. Bref, là aussi on se rappelle pas de tout.
Sous l’emprise de ses poudres bizarres on s’était retrouvés assis en tailleur, en cercle, à même le sol, pour de communiquer avec la défunte. Après quelques phrases ridicules et un long monologue assez chiant de notre prêtresse ce fut le trou noir….Plus aucun souvenir du truc… Juste un sacré mal de tronche. On s’était retrouvés seul dans le local de répète avec des dessins à la craie sur le sol et le plafond (dont un ressemblait à… une bite) et une bonne centaine de bougies allumées.
La répète suivante : -G- et –J- étaient d’accord sur l’affaire Schubert et nous avons composé Victoria Hamilton…
Que dire….
Tout est maintenant dans ce morceau.
Si vous en savez plus…..

Monday, October 01, 2007

- Victoria Hamilton -


Nouveau single on line (extrait du prochain EP)
L'histoire d'une anglaise dans l'enfer d'un certains festival en Espagne.

-X-
New song on line
to all the "fibers" in the world

Contemplation du rien et land art

Bon allons y tout de Go. A l'heure où vous lirez ça nous serons p'tet tous morts, massacrés les yeux lavés à l'acide chlorhydrique et la cervelle sortie par les oreilles avec un crick et un aspirateur et néttoyée à la Javel par notre manager hystérique qu'on aime bien un peu charrier des fois quand nous atteignons des degrés de déchirures ultimes. Voila l'histoire :..:
Notre super manager et sa femme (du style bombasse chaudasse, chauffeur suivez ce cul qui prend tout les virages) sont partis en virée croc-love-romance et culture le week end dernier on ne sait plus trop où pour voir une expo de Land Art avec Michael Heizer et Robert Smithson. Un truc ou des gars fond éclater des pots de peintures (à moins qu'il ne s'agisse de marmottes ou de mouflons) sur des pitons rocheux, ou emballent des sapins avec du PQ multicolore, ou plantent des brosses à dent dans des clairières... Vous voyez le truc? Nous ça nous a de suite parlé. Surtout depuis qu'il y'a trois semaines on a refait le double intégral du trousseau de clé de notre cher manager. Nous sommes de grands artistes voyez vous.
Après la rituelle répet du samedi passée à se hurler dessus pour une putain d'histoire de note qui devait "minoriser" ce putain de passage de notre dernier morceau, (un truc sur un avion accroché au plafond dans une soirée avec un risque de crash imminent sur les convives, morceau que vous entendrez bientôt ici... ou ailleurs). Bref, un état de folie indescriptible avec C qui menaçait une fois de plus au final de fracasser sa basse sur le sol a cause des voix d'autres personnes qui auraient du être (mais qui n'étaient pas) dans la salle... ou encore T qui avait fini une fois de plus par crever la peau de la caisse claire (traduction de trop de speed tue le speed). Bref la routine quand G se mis a agiter le fameux trousseau... Et là…
Y'a des choses comme ça qui mettent tout le monde d'accord.
46 minutes après nous étions dans la cuisine désormais complètement retournée de notre manager adoré tout les placards ouverts sans dessus dessous. Nous avions préparé notre Mojito royal sois rhum (2), red bull (12), guronsan (2x2 tubes), efferalgan codeiné (2 tubes après ça tue le foie et on devient toxico), sirop de menthe et… 2 verres d'alcool à 90… nous demandez pas comment on l'a eu (salut ami pharmacien). Le tout dans le plus gros saladier qu'on ai trouvé. Et des « Smarties »… La suite….
Vautrés dans son salon à jouer à sa playstation sur son écran avec son projecteur retourné (qu'on a cru péter en le tombant, mais bon, solide le truc)… pour augmenter la difficulté de son jeu de bagnole. Une tuerie. J'ai gerbé 3 fois et C hurlait en croyant que le pilote était mort chaque fois qu'on plantait la bagnole dans des salves de couleurs et de lumières psychédéliques format 4/3 … Ca arrivait souvent parce que pour aller à Droite fallait tourner à Gauche…Bon on était farci jusqu'au bout de nos tiffs… (que G rase chaque fois qu'on passe une frontière d'ailleurs….)… Une bonne soirée de dynamitage de tronche en règle… On avait même mis les soutiens-gorge de sa femme sur la tête pour faire comme si c'était des lunettes de courses… La très grande classe. Vous auriez du voir ça. Au milieu de tout ça la chatte de la femme de notre merveilleux manager qu'ils avaient laissé (Rex ou Medor je crois) paraissait marcher sur un plancher électrique à la recherche de sa gamelle, confondue juste avant par tout le groupe avec la bassine à quiche…. La musique à un volume sonore absolument démentiel ; les boredoms ou bien le requiem de Mozart… 'sait plus trop… Bref le papier peint se décollait et mes os temporaux se disloquaient un peu plus au fur et à mesure que je collais ma tête contre l'enceinte grosse comme un cercueil. J'allais très certainement en claquer, la tête explosée sur la membrane du baffle…
Et puis… D'autres centres d'intérêts allaient et venaient et la soirée vira vers une espèce de contemplation du délabrement cellulaire interne qui nous guettait : G anxieux comptait les neurones qu'il perdait pendant que J scrutait ses avant bras pour essayer de voir un signe d'érosion de son épithélium cutané. Moi et C avions décidés de nous fixer mutuellement pour voir lequel vieillissait le plus vite, je perdais …. T essayait de rentrer une tranche de pain de mie dans la « play ». Le néant était un spectacle hallucinant et nous n'en perdions pas une miette. La beauté absolue du grand rien comme seule muse….
A ce moment même nous écoutions le chant des dieux ! Après avoir croisé la courroie de la platine vinyle de notre hôte nous passions son édition « collector » de « picture at an exhibition » en 45 tours…. L'ange de la mort pouvait venir nous chercher nous avions vu Dieu !!!!
Et c'est là qu'intervient le Land Art…. J qui testait la phenothiazine, tout crispé de la mâchoire, a mâchouiller comme un lapin et a baver partout décida pour une fois qu'on pourrai faire un peu plaisir à notre manager… (rien à voir avec la fois ou l'on avait décidé de lui faire une surprise en voulant inséminer sa femme pour qu'il soit papa et …). Non un truc qui lui ferai vraiment chaud au c--ur…. Un truc pour lui prouver que finalement on n'est pas de si mauvais gars…. Une intention divine nous habitait désormais.
On a compris que notre manager était un gars raffiné, un fondu d'art contemporain (à se taper des Fiac, des biennales à tour de bras…) Bref un gars qu'en a dans la tête… Aussi l'idée qu'à son retour il se retrouve chez lui comme dans un temple du Land Art ne pourrait que le rendre heureux… On imaginait presque ses larmes de reconnaissances perler et nous tenant par les épaules… Enfin notre manager pourrait nous apprécier pour autre chose que notre musique… pour notre coté humain et surnaturel.
L'idée était simple : J, G et T reconstitueraient le milieu naturel (le Land de ART), pour cela les saladiers et les casseroles serviraient à ramener la terre, le gazon, les plantes et les panneaux de signalisation pendant ce temps, on préparerait (C et moi, N) le chat-pinceau avec toutes les couleurs pour peindre trouvées dans cette baraque…. Une véritable chapelle où mysticisme et environnement pourrait fusionner en un vortex d'où jaillirai la paix sur terre. Le landart acte rédempteur !!!
A l'aube la turne ressemblait à un rond point après 2 guerres nucléaires avec des morts dans les 2 camps et des traînées rouge sang (le super pot d'acrylique tout neuf trouvé en fouillant bien) du sol au plafond blanc. Le chat ayant gobé les « downers » qui traînaient sur la table étant devenu franchement léthargique. Nous dûmes le porter pour colorer le plafond… Tout le groupe s'endormant avec deux personnes de plus dans le salon, des inconnus… rencontrés dans le trip du rond point… Sur la table du salon trônait enfin libéré de son pot le formidable ficus de 2 mètres de haut, le sommet écrasé au plafond le retombant comme un saule pleureur.
Le dimanche se poursuivi après approvisionnement en substances délirantes et comiques avant de se terminer pour se calmer par un benzo-trip et peaufiner l'oeuvre…. Tout le monde s'endormi pendant que les deux inconnus embarquèrent (on l'appris plus tard) le projecteur et la « play »….
Nous partîmes en fin de journée, juste a temps pour voir du bout de la rue la bagnole de notre gourou se garer…. Nous pensions à lui très fort… fatigués mais heureux de lui offrir tant.
C'est pour toi chef !!! rien que pour toi!

Rock Sucks

Quartier de roppongi hills... Tokyo. Y'a quelques mois. Printemps 2007.
La veille d'un concert dans un petit club: "le banzai" ou bien "le mawashi" bref un truc à faire du kung fu et à balarder des sushis dans la gueule de tout le monde (ce qu'a été fait plus tard dans ce court sejour), en fait on n'en à rien à foutre du nom.
Celà devait être: "Une dâte exceptionelle", et cela pour deux raisons: le soleil levant, soit de l'autre coté du globe ce qui est un truc absolument génial pour des gars qui ont tout le temps la gueule à l'envers et l'absence quasi totale de défonce possible. A cela vient s'ajouter le controle de nos rapports avec les "fans" (où plutôt devrions nous dire "personne en stade pré-suicidaire"), depuis le bug de Leeds(dâte annulée), par les cols blancs qui organisaient l'événement. Le pourquoi de ce post en fin de compte.
Le manager et ce qu'était à l'époque notre maison de disque soit une bande de connards hypocrites nous tenaient à la baguette... et à la braguette, à distance de toute distraction possible... Inflexibles. On devait assurer une putain de dâte pour la foutue promotion du groupe... Un truc à la Mireille Delon quoi.
Alors bon fallait faire avec. Surtout aprés les vacances en Croatie de J et la lettre du juge.... Fallait pas partir avec des junkies incontrolables bordel de merde!!!. Quand on n'a rien et qu'on peut s'enfler la gueule qu'avec du néocodion ou des fleurs de datura coupées grossièrement à la noix muscade ou au clou de girofle le tout pris tantôt avec de la codeine tantôt du dextropopoxyphène ben ça vous vrille différemment la tête. Force est de reconnaitre.
C'était onze heures du mat sur un quelconque fuseau horaire de cette planète pourrisante, mais p'tet pas le notre, de fuseau. On avait passé la matinée à ecouter en boucle "the drowning man" de qui vous savez surement. Sachant qu'on avait pas dormi, on ressemblaient donc à un croisement entre un sac de ciment bourré de benzodiazepines barbouillé de cirage noir et une lava lamp ébréchée.... Le tout arrosé comme il se doit de quelques litres de saké bien moins fort que les merdes aromatisées à la rose des restos asiatiques européens. Donc rien à voir avec ce putain de nectar de riz.
On passe sur la nuit précédente et les parties de patchinko à coup de latte... Inracontable...
Là on était dans un pub en plein milieu de roppongi hills je sais pas si vous pouvez vous imaginer le truc. Là pour la peine on était vraiment farçi jusqu'a la tronche, les synapses en sac de noeuds mélangeant les neuromediateurs du conscients dans les neurones de l'inconscients...
Un journaliste fashion tendance type rockeuse euopéene et sa ravissante assistante en tailleur trés trés classe nous interrogeait pour un fanzine (j'ai pas dit magazine) avec un nom du type Jujitsu ou Geronimo, dans un anglais aussi bon que le notre.
G n'était pas venu, il avait passé la matinée à gerber en hurlant que le mix des voix de the drowning man était la chose la plus traumatisante de toute la planète , ce que nous confirmons tous evidemment. Ah, et il avait aussi défoncé la cloison en placo de la chambre... à coup de tête... donc il été encore un peu sonné.
Bref une question était à retenir: "pourquoi notre musique est-elle aussi noire et les paroles aussi hallucinées?"
Au début on croyait qu'il nous demandait le tirant de nos cordes, ou la marque de nos jeans. Le truc classique quoi de tout ces mag... Vous voyez le genre.
A posteriori, surement que c'était un truc dans le style. Bref on a répondu à la première question. Celle qu'on pensait avoir comprise du mieux que pouvait le faire le groupe.
On s'est tous regardé, là aussi du mieux qu'on le pouvait. On s'est même arrété de parler. On repensait à cette ballade le matin précédent en arrivant direct de la vieille europe... dans le parc Ueno avec tout ces foutus cerisiers immenses et ce blanc immaculé, incroyable, ces milliards de fleurs, là, partout, envoyant des décharges insurmontables à nos cellules rétiniennes comme des anges miniaturisées aux yeux bridées pris dans un stroboscope. Le jet-lag, malgré les caisses de mélatonine qu'on s'était envoyées, nous tenait encore les pieds sur Mars, les oreilles gréffées sur les écouteurs de la classe eco du vol Franfort-Tokyo avec oh joie "la passion selon St Jean" en boucle toutes les 47minutes. Idéal pour calmer tout les membres. Nous nous etions donc retrouvés dans ce parc sur une idée de notre attachée de là bas: Souyoko ou Megumi un truc dans ce gout là. Dévastés de l'interieur et anéantis par l'exterieur, fondant en larmes intarissables les forces nous lachant les uns aprés les autres, nous etions ubmergés une fois de plus par ce que nous pensions être les seuls à voir. Un des plus beaux souvenirs de notre vie. Mais à vrai dire il n'y'a que ça, des souvenirs magnifiques. Notons que notre attachée à été prise aussitôt de panique et que nous en avons une nouvelle depuis ce matin... Machuko ou Tatami... je crois.
Revenons à l'interview.
J a pris la paroles et à répondu en substance; " Nous sommes tous içi de passage, pour une trés courte durée. Pendant cette periode, nous éfleurons à peine la surface de ce monde, pourtant le peu que nous arrivons à entrevoir est d'une infinie beauté, tout est au dela de ce que nous pouvons réellement percevoir. Finalement notre musique n'est pas faite pour être écoutée, c'est juste un truc purement égoiste qu'on fait pour exprimer notre insondable tristesse et désespoir devant ce monde qui ne peut se comtempler."
On a tous regardé J en se disant putain oui c'est vrai bon sang c'est ça on est les gars les plus heureux de cette foutu planète. Mais en fait on creve à l'idée du gachis permanent, agonisant et attendant impassible que la cape noire que nous tissons sans cesse ai fini de recouvrir et anéantir tout le merdier. On se sentait un peu moins cons.
Le gars et la fille se sont regardé tournant leurs notes... Mouais là c'est sur ils avaient leur réponse mais C enchaina: "Nous ne faisons pas de la musique et nous ne sommes pas non plus des artistes. L'art est mort en 1916 et Wharol s'est fait plaquer ses gonades avec de l'or 24 carats en vendant son cadavre. Donc non la musique aujourd'hui n'est pas de l'art. Pour nous c'est juste qu'on sait pas faire grand chose d'autre, qu'on n'a que ça pour s'exprimer et que d'autres personnes ont pensé à s'en servir pour se faire des tunes. Les gens se délectent de la nullité d'autres personnes pendant que ceux qu'on des ficelles pleins les mains leurs disent: c'est cool putain c'est cool achetez ça vous aussi vous serez cool.
Ensuite, je crois que nos interlocuteurs étaient satisfaits ou bien on avait du zapper le fait que c'était cool de mettre une cravate quand on joue de la guitare avec un jean slim... Donc on étais pas assez cool mais par contre completement pétés avec leur budweiser saké et tout ce qu'on a pu picoler au frais de la princesse pendant cette courte? longue? demi heure.
Le lendemain le concert à été annulé parceque T était partit sans prevenir et qu'on l'a retrouvé tard dans la nuit completement déchiré sous un des cerisiers du parc Ueno.
Nous repartimes le lendemain sans un mot sirotant l'alcool blanc dés le lever.
De jour, l'avion survolait le cercle polaire et nous contemplions dans des songes d'ethanol, le monde et ces étendues glacées et merveilleuses, qu'on effaçait un peu plus à grand coup de kérosène à chaque secondes, le spectacle s'étendant jusqu'aux confins de l'univers.
Nous regardions le monde tel qu'il a toujours été; froid, impassible, beau et éternel.
Sans vraiment le comprendre.

the songs remains the same

Extrait paru sur cqfd.com... d'ou les références de pages.
Bon on était là tranquille à se défoncer la gueule comme des psychotiques notoires, en plein désequilibre, prenant tout ce qui se trouvait à portée de nez, de bouche, de veines, et même de gencives quand une impression bizarre se pointa.
Non rien à voir avec la fois où l'on a tiré une salve de chevrotine sur la voiture de notre connard de manager qui voulait se barrer avec la dope ni la fois où T à voulu se sauter la fille d'un groupe pour qui on devait (...SIC...) ouvrir, sur le bar de la salle de concert (elle n'était pas vraiment consentante, mais faut pas jouer avec le feux mignonne)...
Non rien de tout cela, je parle d'un truc bêtement mathématique (comme les effets additifs, multiplicatifs et addictifs par exemple), qui reflete au final les comportements ou interactions entre individus.
Vous savez comme lors de déclarations aux institus de veilles sanitaires des maladies infectieuses. Suivant le boulot l'age et le lieu on assimile des comportements et donc des interactions possible et donc un risque d'infections que l'on quantifie....
Alors nous, bon sang, on était là, déchiré jusqu'a la gueule, à en crever. D'ailleurs G allait pas trés bien et menacait d'ouvrir la cloison avec la putain de hache (les trucs rouge à incendie). Bref ça partait sévérement en quenouille, lorsque je regardait notre page à la con. Celle là, celle qu'a ouvert notre gentille et jolie attachée sur son joli laptop (comme elle dit si bien: LAPTOP).
Bordel de con je me mis à hurler en voyant ça. La défonce aidant, quelques actes violents envers le canapé (dans lequel la hache était maintenant plantée) devinrent necessaires. Notre manager ayant eu l'idée récente d'interdire notre arme à feu favorite dans les loges je me décidai à flamber ce repose fesse avec l'essence à zippo de J qui devait fumer un truc plus caustique qu'une marie jeanne à ce moment bien précis, les neurones frits dans des vapeurs acides.
Bref... Je sais plus trés bien ce qui s'est passé aprés.
Mais ce que j'avais vu resta gravé toute la nuit, planqué à l'arrière de la fourgonette la tête sur ce putain d'ampli. (Les prochains seront en fourrure ça c'est sur).
Donc au reveil on regarde sur un ordi, pour vérifier (le laptop de notre gentille attachée de presse étant HS depuis hier) et on compte... puis on recompte... tout les 5.... en choeurs.
Et la question vint d'elle même.
Comment ce fait-il qu'avec à l'heure actuelle avec 36 amis on n'a que 21 écoutes de nos foutus morceaux.
Putain on veut pas dire que les trucs qu'on prennent rendent parano mais là... on comprends pas.
Heureusement notre manager fin psychologue (pour calmer la tempète qui se préparait et C qui risquait de se taillader une fois de plus ces bon dieu d'avant bras) nous apporta la réponse la plus logique possible pour calmer nos esprits vifs.
Réponse approuvée à l'unanimité.
Nos amis sont sourds.
C'est pour ça qu'on doit les aimer encore plus.
Parcequ'ils/Vous nous aimez aveuglement.En quelque sorte.
Avant de me redémonter la gueule à me tuer, encore une fois la tronche sur ce foutu ampli aux lampes branlantes, une phrase me vint dans la boule neurone épargnée en sursis qui me restait...
"Ecoutez, ça n'a rien à voir..."
et ainsi de suite, loop à l'infini.
ça n'a rien à voir...
plus rien du tout.
-fin de transmission-

Friday, February 09, 2007

Tuesday, January 30, 2007

Rebirth...

aprés un état catatonique de quelques mois...
le moonpix resort de la face caché...
-->sortie d'un nouvel EP/DVD courant 2007 lancé<--