Friday, October 28, 2005

la manière des fantômes tristes

Lueur de tungstène.
L'homme se tient devant nous, comme ces controleurs avec différents noms ou différentes formes.
Les piéces vides. Les murs nus.
Et puis... Des apparitions...
Détachées.
Hors du temps.
Nous ne voyons plus l'homme. Il est là. Nous ne le voyons plus.
Il nous parle. Nous ne l'entendons plus.
Derrière lui elles passent et le traversent.
Il nous regarde. Croit nous voir mais ne nous discerne plus exactement.
Nos corps-vapeur s'éparpillent.
Et à la manière des fantômes nous restons içi, laissant nos enveloppes.
Nos organismes tristes.

Il manquait une clé...

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